Projet de tunnel ferroviaire France-Italie sous le Montgenèvre

La réalisation de la liaison ferroviaire France – Italie, via le Val de Durance associée à la percée sous le Montgenèvre, s'affirme comme la seule réponse rationnelle à une amélioration de l'interconnexion des axes ferroviaires européens et à une réduction de l'enclavement grandissant de notre région Provence Alpes Côte d'Azur.
Aucun projet RTE-T n'est à ce jour envisagé pour construire une alternative ferroviaire au tout routier dans les Alpes du Sud, cette liaison constitue un enjeu stratégique prioritaire pour un transfert modal dans le sud-est méditerranéen.
Il constitue une réponse aux différentes préoccupations locales, régionales, nationales et internationales, à savoir :
mettre un terme aux risques élevés générés par un trafic international routier en forte croissance dans un col et sur des axes routiers non sécurisés,
contribuer au nécessaire désenclavement des Alpes du Sud avec un itinéraire permanent et sécurisé en toutes saisons, favorisant le développement de l'activité touristique et économique de ce massif,
favoriser l'extension de l'hinterland du port de Marseille,
répondre à une volonté politique forte induite par le « Grenelle de l'Environnement » qui confirme la nécessité de développer des alternatives au transport routier sur le littoral méditerranéen et dans les vallées alpines et d'augmenter la part du fret ferroviaire en mettant un terme au « tout routier »
harmoniser l'évolution actuelle des flux logistiques est-ouest constatée par les expertises récentes dans l'ensemble du grand sud-est français en créant un accès direct au corridor paneuropéen n°5 dans la Plaine du Pô. L'intégration dans l'Union européenne des pays balkaniques ainsi que le dynamisme économique de la péninsule ibérique réorientent les flux est-ouest, en les dirigeant vers le sud, générant de nouveaux corridors et des phénomènes de saturation routière sur ces nouveaux axes.
contribuer à une amélioration de la fluidité du transit international nord-sud, en ouvrant un accès aux tunnels suisses et français (Lyon – Turin) par un nouvel axe parallèle à celui de la Vallée du Rhône largement saturé.